D'Aussie et d'ailleurs: 05/01/2011

Mazel Tov et Compagnie

L'évènement marquant de cette semaine israélienne (n'ayons pas peur des mots) c'était le mariage de Nethanel et Mevassereth.

Mais qui sont-ils ?

Et bien Nethanel est le fils de Shimon et Dona, et ainsi mon cousin au troisième degré.

Mevassereth, vous l'aurez deviné, c'est la mariée !

Lundi 23 mai, midi, direction l'appartement, j'attrape le costard et l'appareil photo et je file à la gare centrale pour chopper le bus direction Akko. Arrivée là bas, 2 heures chrono pour la douche et l'habillage, avant de prendre un nouveau bus (réservé spécialement pour les invités du mariage, s'il vous plaît) direction Kfar Saba, petite ville située à quelques kilomètres au nord de Tel Aviv.

Là bas, on est directement plongés dans le bain, la majorité des invités sont déjà là, le buffet d'entrées est servie (j'ai bien cru que c'était le repas complet qui était dressé tellement qu'il y avait à manger) et les retrouvailles avec la famille commencent.

J'ai ainsi le grand plaisir de retrouver tous les enfants de Shimon et Dona, Guy et Marina, et même Serge, Maryse et Audrey (oui je sais, pour les non Charbit ce n’est pas très émouvant, mais retenez juste que c'était un plaisir de retrouver la famille).

Le temps d'avaler 2-3 amuse bouche et direction la Houppa pour marier notre jeune couple.

Toute la soirée a été rythmée par l'ambiance festive assurée par tous les amis de la Yeshiva de Nethanel.

Qui a dit que mon blog c'était juste du divertissement : le coin culture par ici.

En quoi ça consiste l'ambiance Yeshiva ? Et bien des heures et des heures de farandoles, de courses et de sauts.

Des heures, je vous assure, ils sont infatigables !

Mais le plus impressionnant c'est que le tout se fait dans une ambiance complètement détendue, tout le monde participe et est le bienvenu.

Les retrouvailles et la présentation des nouveaux venus dans la famille.

Tout ce petit monde va chercher le hatan (marié) et la kala (mariée) pour les conduire jusqu'à la houppa.

Le grand père et sa petite fille.

Rivka, une des filles de Dona.

Et voici le hatan, Nethanel.

Myriam, une autre fille de Dona, et son fils (mais vous les connaissez déjà, si, si révisez donc vos articles !)

Et ça tourne !

Alors là, je suis curieux de connaître votre réaction, parce que moi j'avoue que ça ne me choque déjà plus de voir des fusils et des enfants au même endroit.

La huppa.

Ah ils déconnent pas, quand ils tournent, ils tournent !

Inutile de faire les présentations.

Les femmes aussi ont leur farandoles, et c'est tout aussi sérieux que les hommes.

Le jeune couple.

Léah, la dernière fille de Dona.

Et voilà une excellent soirée qui s'achève où je me suis amusé, j'ai bien mangé et j'ai accumulé un maximum de bons souvenirs.

Retour dans le bus direction Akko, demain c'est jour de boulot.

Encore Mazel Tov aux marié et à la famille ! (donc à moi aussi par la même occasion ;)

Nouveau week-end, rien à déclarer, circulez !

Que ce passe-t-il après une sortie labo du tonnerre dans les hauteurs du Golan ?
Et bien rien.
Un vendredi ennuyeux au possible et un dimanche légèrement sportif, qui remet les idées en place : il faut que je me bouge les miches !

Ainsi après ma petite ballade VTT du dimanche matin, retour à la maison, repas sur le pouce et prise de conscience.
Les enfants faites du sport c'est bon pour la santé, ET pour le moral.
Mais alors pourquoi tout ce côté psychodramatique ?
Et bien ça y est, on est déjà à la moitié du chemin. Voilà déjà 3 mois que je suis en Israël.
Et oui, ça fout un choque hein ? (excusez mon langage, mais quand même !)
J'en suis donc venu à faire un bilan de ses 3 premiers mois, qui sont passés comme un claquement de doigts, et je me suis rendu compte, à mon grand effroi, que je n'ai encore quasiment rien vu de ce beau pays.
Pas de mer Morte, pas de désert du Néguev, pas de mer Rouge, pas de Tel Aviv, de Haïfa ou de Nahariyya ...
Mais qu'est-ce que j'attends ?
Pour ma défense, je dois avouer qu'il devient de plus en plus difficile, à mesure que le temps passe, de voyager en solo.
Et oui, quand je suis arrivé ici, j'étais tout seul, je ne connaissais personne, et c'était la même situation quelle que soit la ville. Mais voilà que le temps à passé et que je me suis fais des amis, que j'ai des activités, des soirées, des sorties les week-ends ... et que j'ai moins envie de me retrouver tout seul !

Mais ne vous en faîtes pas, je suis revenu à la raison, il est temps pour moi de me bouger et de proposer à mes amis de bouger aussi. Et si ils ne veulent pas, et bien ce n’est pas grave je n'aurai qu'à me trouver de nouveaux amis dans une nouvelle ville !
Mes amis lecteurs, les temps vont changer ...

Voilà c'en est fini du quart d'heure psychanalyse. Je vous présente mes plus plates excuses et vous garantit que ça ne se reproduira pas de si tôt. Non parce que franchement, même moi ça me fatigue de me relire pleurnicher sur mon sort ... ;)
Quelques photos de ma courte sortie VTT du week-end dernier, et je reviens très vite avec un article sur le mariage de mon cousin.

Qu'est-ce que c'est reposant la nature ...

Oui, je sais je suis un peu insistant avec les aiguilles de pins, mais j'essayais de capter le rayonnement du soleil à travers les aiguilles ... c'est tout ce que j'ai réussi à choper malheureusement !

(Je dois avouer que toutes ces aiguilles m'ont aussi rappelé quelques joyeuses terrées ...;)

N'oublions pas que malgré tout : la vie c'est des toutims !

Welcome to the Golan

Que c'est-il passé dernièrement ?
Et bien pas mal de choses en réalité. Et tout ça m'a fait prendre pas mal de retard dans mes articles et vous savez bien que ça me désole tout autant que vous !
Alors c'est parti, remise à jour du blog, en attaquant par "La ballade dans les Golan Heights".

Je ne suis pas sûr de vous avoir déjà parlé de cette ballade, mais le fait est que depuis la semaine qui a suivie mon arrivée en Israël, j'étais informée de cette petite promenade champêtre. Elle était en effet prévue depuis presque 6 mois déjà, mais reportée à chaque fois pour cause de mauvais temps ...
Et voilà que finalement, quand tout le monde avait un peu oublié : elle repointe le bout de son nez !
Mais chut, il ne faut pas trop en parler, il semblerait que toutes ces discussions attire le mauvais temps ...
Ainsi s'organise alors sous le manteau, la fameuse non-sortie dans le Golan, aux nez et à la barbe du grand patron qui gère les nuages et la pluie.
Parfois dans les 2 jours qui précédaient on croyait entendre résonner dans les couloirs du labo une mélodie bien connue qui rythmais les après-midi de nos parents, pendant qu'une flamme mangeait inlassablement une corde avant la grosse explosion (c'est sensé être une description du générique de Mission impossible ... juste au cas où).
Et voilà, le grand jour est arrivé. Une équipe est chargée des courses pour le barbecue post-ballade, une seconde équipe ... simplement de faire semblant qu'il s'agit d'un jour comme un autre.
Mais il semblerait bien que le grand patron se doute de quelque chose : le ciel est chargé de nuages et l'air est lourd comme du plomb.
Qu'importe il est déjà trop tard, les steaks sont dans le coffre !

Au final, malgré un soleil absent, la journée du 18 mai est définitivement la journée de la ballade dans les Golan Heights.
Deux heures et demie de promenade sur un petit chemin qui nous a conduits jusqu'à la frontière syrienne. Retour chez Yaron pour un barbecue de folie, avec de la viandes venue spécialement d'Argentine. Certes pas terrible en terme de bilan carbone, mais je ne vous parle même pas du goût et de la qualité de la viande ... les vaches ont dû voyager en première, j'vous le dis !

Ça y est : c'est le départ ! Soleil ou pas, nos pieds fouleront les hautes terres du Golan aujourd'hui.

Et nous y voilà. Si ça donne pas envie tout ça ?

Et voici la Dream Team des équipes de laboratoire.

(En partant de la droite en haut : Piti, Yaron, Elina, Ehud, Simi, Dalia, Dana et Tal)

Et en avant marche ! On s'enfonce dans les champs de blé et de je ne sais quoi encore ...

Le blé.

Le 'je ne sais quoi encore'.

Voici une plante (dont je ne connais pas le nom) digne d'intérêt, puisqu'à l'intérieur de la petite cosse poilue, il y des graines qui ressemble à des haricots. C'est un peu amer, mais pas mauvais du tout ! (Vous penserez à moi quand je vous aurez sauvé la vie avec mes conseils d'aventurier, promis ?)

Bienvenu aux portes de la Syrie (c'est dans le fond, là derrière).

Bon rassurez-vous (surtout toi maman;) aucun risque de traverser la frontière par inadvertance.

Rien que pour arriver à la barrière, il faut déjà traverser des champs pas cools du tout ...

Au sommet de notre petite colline on a trouvé un vieux camp militaire abandonné.

Et un tank !

Mais qu'est-ce qui se cache derrière cette porte ?

Qui passe le premier pour aller me dire ?

Retour au pas de course, depuis le début de la ballade tout le monde est en train de spéculer sur l'aspect des steaks après cuisson au barbecue, pas de temps à perdre donc !