Le
lendemain, après une nuit relativement reposante dans le contrefort d’une
impasse, direction la Ville. On
trouve un parking avec 4 heures de stationnement gratos, et on se dirige vers
Melbourne et sont mythique Federation Square. Bon pas de chance quand même, il
est 9 heure du mat’ et on est le vendredi de Pâque, tout est fermé. Enfin du
moins jusqu’à 10 heures. On glandouille un peu sur Federation Square dans les
transats de la ville, on regarde les news sur l’écran géant, on déambule dans
les rues alentours, jusqu’à que sonne 10 heures et l’ouverture de l’ACMI,
Australian Centre of Moving Images. Là les gamins qui sommeillent en nous sont
ramenés à la vie le temps d’une expo permanente gratos où l’on peut jouer à
Super Mario sur Nintendo 64, faire des photos stop motion à la Matrix et se les
envoyer par mail ensuite, jouer au Pong sur un écran géant … Sans vraiment s’en
rendre compte on passe une bonne heure dans ce musée un peu spécial.
A la sortie
c’est ‘tourist party’, Lonely sous le bras, on déambule dans les rues en
suivant le plan proposé par le guide. On découvre des rues entières décorées
par des street artist, c’est plein de couleurs, il y en a de partout, c’est
fou. On découvre également plusieurs bâtiments historiques datant des années
1800-et-quelques. On fait un bref passage par Chinatown et ses restos de sushis
qui nous font baver à l’approche de midi. On découvre ensuite une rue blindée
de restaurants, de cafés et de gens, ce qui fait assez bizarre étant donné que
la ville semblait quasi déserte en raison du jour férié. On trouve une
sandwicherie belge en plein cœur de cette même rue, où l’on se payera chacun
une baguette garnie de roastbeef, de crudités et blindée de sauce.
Retour sur
Federation Square juste à temps pour assister à un spectacle de rue gratuit
dans le cadre d’un festival du rire qui à lieu en plein cœur de ville. L’après
spectacle est consacré à quelques autres déambulation, mais principalement au
retour au pas de trot vers la voiture, qui nous attend depuis à peu près 7
heures maintenant au même spot de parking … On arrive un peu stressés, de peur
de trouver une amende collés sur le pare brise, mais la chance nous avait
sourit. Direction les abords de la ville pour une seconde nuit en impasse.
Le jour
d’après, samedi, on visite les quartiers alentours, avant de se lancer à
l’assaut du Queen Victoria Market. C’est un immense marché où l’on trouve de
tout, de la viande, du poisson, des légumes, des fringues, des souvenirs … la
totale ! On se fait un gros kiff sur les légumes pas chers, on s’achètent
quelques inédits, et on quitte finalement Melbourne avec la banane, séduit par
cette ville bouillonnante et dynamique.
On prend la route du sud, direction la
Great Ocean Road et la promesse de kilomètres exceptionnels.
Paraîtrait que c'est un monument célèbre de Melbourne, mais je ne saurais pas vous dire lequel ...
Arrivée sur la ville, retrouvailles avec les building de plus de 2 étages.
Federation Square, son architecture originale ...
Ses transats libre service ...
Ses bâtiments tout de verres vêtus ...
Son écran géant qui diffuse les infos ...
Et ses scènes gratuites pour le festival du rire.
En face de Federation Square trône la gare centrale.
A quelques rues de la Hosier Lane, et ses murs couverts de Street Art.
Quand je dis couverts, c'est de la chaussée au quasi sommet.
Il y avait même placardé, un guide des rues du Street Art dans Melbourne.
Ca et là quelques bâtiments historiques rappels le passé colonial de Melbourne et l'arrivée des colons européens.
La rue ultra animée de Block Place (excusez les photos flous, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, ça devait être tout ce monde ...).
Une enclave franco-belge au coeur de Melbourne.
Federation Square à l'heure d'une représentation de cirque comique. Dans la fond la superbe Saint Paul's Cathedral.
La découverte surprise du jour, l'Australie est le continent qui possède le moins de forêts !
Les couleurs flashy du Melbourn Museum contre la grisaille des building du CBD.
Le marché de la reine Victoria, qui prend place au même endroit depuis 1878 tout de même.
Les commerçants ont su garder le côté typique des devantures d'époque.
L'ambiance dans le marché est chaleureuse, on se ballade au milieu d'odeur de poissons, de viandes, de pâtisseries, on sourit aux cris des marchants qui essayent d'attirer les clients.