La route
entre les Grampians et la frontière de l’Australie du Sud sera vite avalée,
ayant tous les deux la sensation qu’il est temps de changer d’état et passer à
la prochaine étape, le boulot dans les vendanges. Ainsi après avoir traverser
la frontière on se dirige droit sur Penola, une petite bourgade quasi sur la
frontière où, selon le National Harvest Trail Guide, le guide australien du
travail dans les fruits et légumes, on devrait tomber en pleine vendanges. A
l’office du tourisme une madame pas très agréable nous annonce de but en blanc
que tout est déjà terminé ! Notre seule chance serait la cueillette des
pommes qui devrait démarrer d’ici deux semaines, mais la ville a déjà prévue
une arrivée de 200 voyageurs, et notre amie de l’office du tourisme nous laisse
fortement entendre qu’on aurait que peu de chance. On encaisse le coup et on
garde le moral, direction désormais Adélaïde.
On fonce
droit sur la côte pour atterrir à Robe, une petite ville côtière qui ne nous
laissera qu’une faible impression. On ne s’attarde pas et longe la côte vers le
nord et Adélaïde. Un passage à Kingston S.E. nous permettra de découvrir Larry
the Giant Lobster, une sculpture de homard géante, star incontestée de la
ville, et monument le plus ringard d’Australie du Sud selon le Lonely
Planet ! Tout ceci nous inspirera un grand moment d’impro photographique
et une franche rigolade.
Le soir on
dégotte un parking en bord de plage pour dormir, la vue est belle et le temps
est clément avec un ciel complètement dégagé. J’en profite pour expérimenter la
photographie de nuit et on passe une bonne partie de la soirée à essayer
différentes combinaisons d’exposition et d’éclairage avec un résultat pas tout
le temps réussit, mais la promesse de belles photos de ciels étoilés les nuits
désertiques.
Le lendemain
on arrive aux portes d’Adélaïde et on renoue avec la civilisation et la
circulation et le camping sauvage. On ne s’attardera pas longtemps sur
Adélaïde, petite ville paisible, qui se découvre bien en un jour.
Tout est
très concentré, les attractions touristiques sont assez limitées, si ce n’est
le Museum of South Australia, gratuit et immense, dans lequel on passera trois
bonnes heures. On fait un saut au Central Market, marché couvert historique, on
y mangera un sandwich en baguette qui me fera redécouvrir le gout du brie. On
ne s’y attarde pas, le prix des légumes n’étant pas très intéressant. On
déambule un peu dans les rues, avant de rejoindre North TCE et la partie qui
flirt avec l’Université de l’Australie du Sud. On retrouve alors des gens, des
magasins ouverts, du passage sur les trottoirs et des pubs. On s’assied, on
sirote une bière locale en observant les passant et en se rappelant qu’en
France, pour le même prix, on en aurait eu 2, des bières. C’est pas en
Australie qu’on finira alcooliques !
Cette bière
ponctuera tranquillement une journée apaisante, et on finit presque par déjà se
sentir chez soi dans cette petite ville paisible.
Le lendemain
c’est route du nord, droit sur la Baròssa Valley, ses vignobles et ses vins à
renommée internationale (enfin c’est ce qu’il se dit !).
Bye bye Victoria, probablement à jamais ... Hello South Australia !
J'crois qu'on ne peut pas faire plus limite là.
Larry the Giant Lobster !
La vue est belle, on s'y sent bien.
Tellement bien qu'on fait des photos rigolos.
Kevin s'essaye à l'aiguillage.
S'était planté, s'est fait viré.
Les tickets de trains old school.
Il est content le capitaine.
Le phare de Port Adelaide, qui a était déplacé, puis redéplacé, puis re-redéplacé pour finir là, où il ne sert à rien.
Les ronds points australiens.
Première vue d'Adélaïde, et son stade de footy/cricket/rugby/à peu près tout.
Le centre vivant d'Adélaïde.
Monument emblématique en plein coeur de la rue piétonne.
L'arcade commerciale qui n'a pas perdu son charme ancien.
They're gonna hate !
Début du musée d'Adélaïde. Kevin s'installe.
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